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Les dangers du Breathwork et les contre-indications

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Les dangers du breathwork et les contre-indications

Technique originellement étasunienne, le Breathwork consiste en l’exploration du souffle. Pour cause. Ressource bien souvent peu exploitée, elle reste cependant puissante ! Les bienfaits s’appliquent sur notre état physique, mental et émotionnel.

Toutefois, ce triptyque reste compromis pour certaines personnes. Telles que les femmes enceintes ou les patients avec des problèmes cardio-vasculaires. Aussi, il convient de connaître les éventuels effets désagréables dûs à l’hyperventilation, comme les picotements ou les vertiges. Il est absolument essentiel d’être accompagné et de prendre soin de votre santé.

Les effets peuvent surprendre, et certaines conditions de sécurité doivent s’appliquer (au niveau de la posture, du rythme, de la durée…). Voici tout ce que vous devez savoir sur cette pratique !

Je suis Sarra Saïdi, coach bien-être !

“Mon ambition est de démocratiser le Breathwork de manière éducative, pour tirer le maximum de bienfaits dans nos quotidiens modernes et pressés.”

Les contre-indications du Breathwork

Le Breathwork offre une multitude de bienfaits. Pourtant, il reste contrindiqué pour certaines personnes. En effet, l’hyperventilation obtenue avec certaines techniques de respiration ne convient pas à tous.

Pour rappel, le Breathwork est un terme générique qui englobe un ensemble de techniques de respiration. L’une de ses techniques correspond à la respiration holotropique, qui est intense et qui s’effectue par la bouche.

Une respiration saine est avant tout une respiration nasale. Or, lors d’efforts physiques ou d’une crise de panique par exemple, le corps se met à aller chercher plus d’air, la respiration se transforme donc en respiration buccale.

Cette respiration buccale a pour objectif d’amener le maximum d’oxygène pour répondre aux besoins du corps.

Ainsi, le Breathwork s’inspire de cette respiration intense, et de manière volontaire, consciente et maîtrisée, recrée une hyperventilation. Cette hyperventilation est contre-indiquée pour certaines personnes, généralement souffrant des mêmes affections qui empêchent la pratique de sports à haute intensité.

C’est notamment le cas pour les individus entrant dans les cas de figures suivants :

  • Grossesse (attendez après l’accouchement pour profiter des apports du Breathwork)
  • Avec des antécédents cardio-vasculaires
  • Sujets aux crises d’épilepsie ou aux crises d’angoisse
  • Sujets à une opération chirurgicale récente
  • Suivis pour des troubles de la tension artérielle (hypertension ou hypotension)
  • Atteints d’un glaucome
  • Atteints d’une ostéoporose
  • Atteints d’une pathologie psychiatrique
  • Les asthmatiques sont autorisés à condition d’avoir un inhalateur

Il est important de préciser que le breathwork ne constitue aucunement un traitement médical, ou une thérapie alternative. Il s’agit particulièrement d’un ensemble de techniques de respiration, qui s’utilise comme un outil de coaching ou une expérience libératrice.

Enfin, si un état de bien-être physique, mental et émotionnel, s’en fait ressentir, il n’est en aucun cas à substituer à un traitement en cours.

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Les dangers du Breathwork et comment les éviter

La peur de la nouveauté

La peur. Émotion tout à fait normale, elle peut faire partie de l’expérience si vous appréhendez. Au contraire, si vous avez le goût du risque, il est possible qu’elle ne se manifeste pas du tout.

Aussi, avoir peur nous mène vers bien des décryptages (« que me dit cette émotion? »). De nos vécus, d’une situation sensible ou encore d’un avenir incertain.

En réalité, elle est notamment due au changement du rythme respiratoire, et à l’imagination qui peut commencer à s’emballer.  C’est bien le rôle du mental qui s’active : face à la montée d’adrénaline, dois-je fuir ou combattre, se dit-il ?

En suivant les indications de votre Coach en Breathwork, les réponses peuvent arriver. Avec elles, les peurs s’estompent. Enfin, la peur laisse place à un état de bien-être général. Surtout, vous reprenez confiance en vous.

Autre information importante : si c’est votre première séance de Breathwork, la nouveauté amène quelquefois un sentiment de panique, ou pour d’autres une forme d’excitation.

Entre inconfort, questionnements, bien-être, soulagement, vous pouvez vivre des montagnes russes émotionnelles, qui peuvent d’ailleurs en dire beaucoup sur votre vécu, votre histoire, votre personnalité : tout cela est matière à introspection.

Encore une fois, le professionnel du Breathwork, assure une protection bienveillante. Il s’agit d’une mission essentielle.

D’ailleurs, vous saurez d’un bon professionnel vous indiquera toujours que la phase d’intégration qui suit l’exercice de breathwork est la phase la plus importante.

En effet, pendant plusieurs minutes après une respiration intense, il convient de rester allongé le temps de laisser redescendre et de reprendre son souffle. Ce n’est pas une séance de torture après tout ! Rappelons que l’effet principal reste la détente et la sensation d’avoir « fait le vide ».

Comme pour le sport, la phrase de récupération est tout aussi importante que la séance en elle-même.

Avec la pratique, vous ne vous posez même plus ces questions, et vous pouvez profiter pleinement de ce voyage intérieur.

Ainsi, la peur est dépassée, et l’exercice devient un exercice de dépassement de soi. En réalité, vous gagnez confiance en vous !

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Picotements et vertiges, des résultantes de la respiration intense

Décrits comme l’un des premiers effets, les picotements sont la conséquence du contrôle de votre respiration. Comme les vertiges, ils sont l’effet de l’oxygénation de votre corps.

D’ailleurs, un autre effet peut survenir au-delà d’un certain nombre de minutes: La tétanie due à l’hyperventilation. C’est sans doute l’aspect le plus désagréable et le plus perturbant.

Le changement de dosage entre oxygène et dioxyde de carbone entraine un changement de pH dans le sang, si cet exercice dépasse un certain nombre de minutes. De l’importance de prendre conscience que c’est avant tout une technique de respiration intense qui a des effets directs sur le rythme cardiaque et la manière dont le corps est irrigué.

Ne faites jamais n’importe quoi pour votre santé.

Pendant une séance de Breathwork, il y a des règles à respecter : obligatoirement une position allongée, obligatoirement un nombre de minutes chronométré, et obligatoirement une adaptation à vos besoins.

Le corps active son système du stress, et c’est ce qui sécrète de l’adrénaline. Cependant, il est du devoir de la personne qui vous accompagne, de vous accompagner jusqu’au bout de l’intégration, et de vous prévenir en amont de la séance.

Une séance de Breathwork se fait obligatoirement en position allongée à même le sol et sans coussin sous la nuque, justement pour des questions de sécurité. Il convient de ne jamais se relever subitement.

Imaginez-vous faire un sprint, puis vous arrêter net : vous allez ressentir des effets assez similaires… il faut une période de récupération pour que le corps et le mental reprennent leurs esprits.

Pour le petit point culture, les américains parlent de healing (ou de guérison), lorsque des effets désagréables se prolongent suite à la séance.

Une « crise de guérison » peut survenir si une émotion lourde est ressortie pendant l’exercice, et que cette émotion a besoin de se digérer pendant les jours qui suivent avant de s’en libérer. En cela, le breathwork est communément utilisé comme outil d’introspection.

C’est un sujet intéressant que l’on pourra évoquer à l’occasion d’un prochain article.

Le pouvoir du souffle est vraiment surprenant !

Un travail sur différents niveaux de conscience

L’état de conscience varie pendant une séance, en passant de la relaxation, à la méditation, à l’hypervigilance, puis à un état qui approche l’endormissement. Ce sujet est passionnant. Vous pouvez lire l’article qui détaille cette notion d’état de conscience et pourquoi on parle d’état de conscience modifié.

Pourquoi voyager à travers sa respiration sur différents états de conscience ?

C’est en réalité cela qui approfondit l’expérience et peut mener vers la libération de blocages, de souvenirs envahissants ou de pensées enfouies. D’ailleurs, le Breathwork puise son origine avec cette faculté puisque la libération émotionnelle est justement ce qui a été recherché pour aider les personnes en sevrage de psychotropes, à l’instar du LSD.

Vous faites peut-être partie de ceux qui vont compenser pour se changer les idées?

Ou bien de ceux qui vont vouloir grignoter pour calmer l’émotion désagréable?

Il n’y a rien de pire que de rester ancré dans un schéma de négativité. Alors, libérez-vous, grâce à votre propre souffle ! Les exercices de respiration permettent de se mettre dans une posture d’observation, pour ne pas tomber dans la compensation justement.

Toutefois, il faut être prêt pour ce travail, qui est en réalité une véritable introspection. Souvent, l’exercice réserve de belles surprises : augmentation de la créativité, levée de croyances limitantes,…

C’est ce qui en fait un voyage intérieur, en musique et en rythme.

Les mythes, les dérives, l’histoire de la pratique

Un coach en Breathwork sera toujours là pour guider, rassurer et donner les instructions nécessaires. C’est une personne qui agit comme un « prof de sport » pour gérer l’énergie de groupe. Ce n’est en aucun cas un guide qui détient la vérité, une personne qui influence vos pensées ou pire, un guru à qui vous devez de l’argent.

Le souci avec ces pratiques est bien connu, puisqu’elles sont rarement professionnalisées et peuvent rester lugubres. Si vous avez le moindre doute, fiez-vous à votre intuition !

Au final, l’objectif du Breathwork consiste à augmenter l’état de bien-être général. Pour ce faire, les expériences ressurgissent dans un espoir de déblocage. Nous voyons enfin que se retrouver seul avec nous-même est libérateur. Notre souffle apprend à prendre conscience de notre potentiel. Par conséquent, il nous dirige vers une version optimisée pour un futur plus radieux.

Le must, la pratique de respiration est totalement naturelle, ne se trouve pas addictive, et ces mythes autour du breathwork sont aujourd’hui bien mitigés.

Il y a encore plein de ressources sur le sujet, vous pouvez consulter le blog vitaminé proposé par Sarra Saïdi.


Je suis prêt(e) à tester !

Au fait…le Breathwork (en quelques mots)

C’est une expérience à vivre, qui travaille tant sur le plan physique, mental qu’émotionnel, et qui est encadrée par des personnes spécialisées dans la maîtrise de la respiration. Vous vous laissez porter à travers une sorte de voyage intérieur, au rythme de la musique et de votre souffle.

Si le mot Breathwork est avant tout un ensemble de techniques de respiration (un peu comme le Pranayama au yoga), il est connu pour être le mot anglais de la respiration holotropique.

Cette respiration a pour principe d’être circulaire, continue, et sa forme la plus utilisée est le Pranayama en deux étapes (ou le 2-stage pranayama).

Voici de manière simplifiée la description de cet exercice :

  • Prendre place confortablement en position allongée
  • Positionner une main sur la poitrine et l’autre sur le ventre
  • Inspirer par la bouche en gonflant l’abdomen
  • Inspirer encore en gonflant cette fois-ci la poitrine
  • Expirer rapidement
  • Recommencer

Cela parait simple… Et ça l’est !

Techniquement, la méthode est simple.

C’est en réalité l’intensité de la technique de respiration qui constitue un challenge mental. C’est aussi la profondeur de la libération émotionnelle qui peut en faire une session puissante. Le rôle de l’encadrant est justement de guider à travers une expérience qui réponde aux objectifs de la session.

Afin de répondre à votre besoin de curiosité, j’ai créé une offre spéciale : 5 jours d’initiation offerte.

Au programme : 5 jours pour gagner en zénitude et avoir une pêche d’enfer 🙂


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Comment savoir si je suis encadré.e par un bon professionnel ?

Au pays du bien-être, il y a plein de charlatans, et il n’existe actuellement aucune certification reconnue par l’état qui reconnaît la profession de praticien en Breathwork. C’est d’ailleurs le cas des professions non-réglementées ou des thérapies dites complémentaires.

Elles sont bien utiles et offrent de beaux résultats, mais en contre-partie, vous pouvez tomber sur tout et n’importe quoi.

Heureusement, en France, vous pouvez avec des indicateurs pour vérifier la crédibilité et la véracité de ce que vous lisez.

Voici le strict minimun d’un encadrement de breathwork, qui va vous permettre de jauger si vous avez affaire à un coach sérieux : 

  • La confidentialité des participants est respectée
  • Les contre-indications seront mentionnées pour veiller à leur respect
  • Les effets indésirables seront expliqués en début de session pour ne pas vous laisser surprendre
  • Une période d’intégration suit toujours la pratique pour une redescente en douceur
  • Une écoute indispensable pour vous accompagner sans vous faire de mal
  • Le lieu où vous pratiquez est connu et il est bien noté

 Le lien de confiance est indispensable, puisqu’on parle de relâcher des émotions.
Fiez-vous surtout à votre intuition !

Comment se passe concrètement une séance de Breathwork?

Le breathwork peut-être pratiqué de manière individuelle ou collective

Il peut également être pratiqué en présentiel ou à distance.

Pour rendre l’expérience plus agréable, une musique entraînante est en général utilisée.

La musique va d’ailleurs rythmer la respiration, pour encourager la persévérance et entretenir le flow: un peu comme quand vous écoutez de la musique lorsque vous courez.

Si c’est votre première fois, ou que vous souhaitez vivre l’expérience sous un regard avisé avant de vous inscrire en ligne, vous pouvez choisir de démarrer par un cours en présentiel.

Des sessions de Breathwork sont proposées à Paris, et vous pouvez vous inscrire directement :

Prochaines dates : samedi 18 mars et samedi 15 avril


Je teste un cours de BREathwork à Paris

Au final, quels sont les bienfaits ce cette expérience ?

Cette technique de respiration est avant tout une méditation active.

C’est donc une pratique qui requiert d’être en pleine conscience, et d’observer, de se mettre à l’écoute de son corps, de son mental et de ses émotions.

Au croisement entre le pranayama et le coaching, le breathwork ajoute sa dose de dynamique et de challenge.

La pratique nous enseigne la maîtrise du souffle, mais aussi le lâcher prise. C’est cela qui amène une forme de paix intérieure.

D’ailleurs, le simple fait que le breathwork soit une respiration diaphragmatique, permet d’améliorer sa conscience de sa propre respiration, et de corriger les mauvais réflexes.

Enfin, l’oxygénation, la relaxation qui en émanent rendent l’exercice très agréable malgré son intensité.

Cette technique est donc puissante, et si elle est bien menée, elle peut générer des libérations émotionnelles incroyables : une sensation de liberté, de légèreté et de reconnexion à soi.

Une école de la vie !


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Cet article vous a parlé ? Il a résonné en vous, tel le pouvoir du souffle dans votre corps… Laissez un commentaire pour donner votre avis.

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