La sophrologie attire bon nombre de personnes.
En tant que bénéficiaires ou praticiens, d’ailleurs.
Toutefois, il convient de bien choisir sa formation pour le second. En effet, son parcours et sa certification sera un gage de qualité pour le premier…
Même si en théorie beaucoup disent que la formation d’un thérapeute ou d’un accompagnant « ne veut rien dire », dans un monde de plus en plus concurrentiel, montrer que la personne a validé des acquis permet de rassurer et de prouver un effort qui a été réalisé. La certification RNCP augmente donc vos chances de tomber sur une personne sérieuse, mais elle n’est en rien un gage d’efficacité.
A savoir que la sophrologie est un métier dit : non-réglementé, contrairement au domaine médical par exemple.
C’est aussi le cas de l’hypnose, du coaching, de la naturopathie ou du yoga.
Ces professions sont en vogue avec la croissance du besoin de reconnexion et le développement du secteur du bien-être suite à des épuisements en masse et une perte de sens manifeste dans le milieu de l’entreprise.
C’est parti pour une remise au point au sujet de la certification !
Je suis Sarra Saïdi, coach bien-être !
“Mon ambition est de démocratiser le breathwork de manière éducative, pour tirer le maximum de bienfaits dans nos quotidiens modernes et pressés.”
Qu’est-ce que la sophrologie ?
La sophrologie est une discipline plutôt récente
Impulsée par le psychiatre Alfonso Caycedo dans les années 60, la sophrologie n’est pas une thérapie médicale traditionnelle.
En revanche, sa démarche holistique s’inscrit dans la continuité des médecines alternatives et complémentaires. À l’instar de l’acupuncture, de la naturopathie, de l’ostéopathie ou de l’homéopathie et la phytothérapie.
Ainsi, son procédé intègre l’ensemble constituant l’individualité de la personne aidée. De son histoire, à ses sentiments, ses habitudes de vies, ses symptômes éventuels. Tout reste considéré !
En cela, on dit que c’est une technique psycho-corporelle, puisqu’elle implique le corps, mais aussi l’esprit et les émotions.
À savoir que, lors d’une séance de sophrologie, un objectif est déterminé. Changer un comportement. Gérer un stress. Gérer ses émotions. Améliorer sa qualité de sommeil. Gagner en concentration. Préparer un examen…
En suivant le propre fonctionnement de sa clientèle, le sophrologue guide en fournissant des pistes d’amélioration.
Ces pistes sont concrètes et la pratique est vraiment… pratico-pratique !
Comment ? Par exemple via des exercices de respiration, des conseils d’hygiène de vie. Encore, le praticien du bien-être propose des techniques de visualisation positive, doublées de relaxation ou de méditations corporelles.
À noter que l’oral est essentiellement mis en exergue dans la pratique du sophrologue. Notamment, par la transmission de conseils et d’exercices en direct à son client. La méthode est donc verbale.
D’ailleurs, la discipline du bien-être agit aussi bien chez les enfants, les adolescents, les adultes que les séniors.
La sophrologie vise donc au bon équilibre entre le corps, l’esprit et les émotions.
La pratique psycho-corporelle reste ainsi emplie de bénéfices. En somme, en donnant des clés d’une « guérison » via des changements internes, amenés par la pratique et la répétition.
L’ensemble de l’individu voit ainsi ses métamorphoses, et se voit gagner en confiance vers l’atteinte de son objectif.
Quelles différences entre la sophrologie et les autres professions complémentaires non réglementées ?
Chaque profession a sa spécificité.
Par exemple, un naturopathe va davantage s’intéresser au bien-être global et intestinal en particulier, et proposer des solutions naturelles pour améliorer l’alimentation. Dans les parcours de naturopathie, il existe en général des chapitres proposant une introduction à la sophrologie.
Mais par exemple, un naturopathe peut proposer un rééquilibrage alimentaire, des conseils sur l’hygiène de vie, utiliser des exercices de respiration, sans que la respiration ne soit sa spécialité.
De la même manière, un(e) coach peut intégrer des exercices holistiques à son accompagnement, sans pour autant être sophrologue.
La respiration reste la dominante pour la sophrologie, mais son usage peut s’étendre au-delà des sophrologues.
Le caractère non-réglementé de toutes ces professions rend la limite fine entre les spécificités de chacun et il est vrai que la confusion peut vite arriver quand vous vous mettez à chercher un professionnel qui réponde exactement à votre besoin.
D’où l’importance de la fixation d’objectif en début d’accompagnement, pour être certain de trouver les réponses adéquates répondant à votre besoin.
Parenthèse sur mon histoire avec la sophrologie
En tant qu’accompagnante évoluant dans le bien-être, mon histoire personnelle complète ma vision professionnelle.
Je suis d’ailleurs sophrologue spécialisée en sophrologie en entreprise et m’intéresse particulièrement aux problématiques liées à la relation avec le travail et les évolutions professionnelles.
Chaque accompagnant peut avoir sa spécificité, et il est toujours recommandé de trouver une personne spécialisée, surtout si vous cherchez un sophrologue pour l’accompagnement d’enfants, de séniors ou de femmes enceintes, ces trois types de personnes nécessitant de fortes adaptations dans la pratique.
Ma vision, qui m’est propre, m’accompagne pour vous guider sur le chemin de la sérénité. Le tout dans un climat vitaminé !
Ne vous imaginez donc pas une personne qui ne fait faire que de la relaxation « ennuyeuse ». A mes yeux, cette discipline est avant tout une pédagogie et vise à apprendre de nouveaux comportements et à mieux gérer certaines situations.
Dans un souci de bien faire, j’ai d’ailleurs débuté mon parcours par une reconversion en sophrologie. Cela avant de continuer vers une spécialisation “breathwork”. Soit, une technique de respiration intense.
C’est une discipline que je proposais même entant qu’auto-entrepreneur en parallèle de mon métier de consultante, pendant quelques mois, le temps de me lancer à temps plein. Elle m’a donc aidée à faire mes premiers pas !
Ainsi, j’ai étoffé mes compétences en matière d’accompagnement par la respiration et de ses bienfaits sur le corps, le mental et les émotions.
J’ai fini par lancer un concept qui m’est propre et qui englobe de nombreuses disciplines se mélangeant pour offrir une expérience immersive, avec un seul point commun : la respiration au service de sa transformation.
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Comment se former à la sophrologie ?
Des formations, il y en a plein !
Une diversité de formations existe dans la discipline. À distance ou en présentiel, le catalogue ne cesse d’accueillir des nouvelles formules.
Certains organismes de formation proposent par ailleurs des programmes composés de rythmes différents. Cela dans le but de correspondre au mieux aux habitudes de vie de chacun.
Par exemple, vous avez des formations qui s’étalent sur 6 mois, 1 an et 2 ans.
Mais ne vous faites pas avoir : ce qui compte au final, c’est le nombre d’heures de formations et non la durée de la formation !
Certaines personnes vont dire qu’elles ont étudié pendant deux ans, certes, mais à une fréquence d’un jour par mois, alors que la formation sur six mois était plutôt à un jour une semaine sur deux !
Gage d’une formation de qualité, il est préférable d’opter pour une formule compatibilisant près de 300 heures minimum.
En dessous, vous prenez le risque de passer en surface, et de vous retrouver à être formés sans réellement pouvoir pratiquer dans la vraie vie, ce qui est tout de même l’objectif final.
Vérifiez les modules de formations proposés, et recueillez les témoignages des personnes ayant déjà fait le cursus.
Votre objectif, à mes yeux, reste le développement du savoir-faire indispensable au sophrologue.
Quelles sont les connaissances indispensables pour pouvoir pratiquer ?
Je vous réponds ici à travers mon vécu. Sur un parcours de formation, il est important de saisir les éléments suivants pour être opérationnel :
– Cerner le fonctionnement des individus pour percevoir leur gestion émotionnelle sur leur quotidien.
– Les étapes théoriques du stress et comment le gérer.
– L’accompagnement d’une personne sans transférer sa propre histoire, avec un regard neutre et dans le non-jugement.
– Les techniques de respiration, de visualisations, relaxations dynamiques, de synchronisation sensation-respiration, de perception corporelle…
– La fixation d’objectifs et le cadrage de la séance.
– L’écoute attentive tirant meilleur profit du passé pour réussir son futur.
Cette liste est non exhaustive, les compétences du praticien sophrologue se complètent au fil des expériences.
La validation des acquis théoriques s’enrichit naturellement par l’expérience sur le terrain.
Néanmoins, une formation reconnue améliore la confiance donnée par la clientèle, ainsi que la confiance du praticien en lui-même ! Il en relève de la responsabilité des professionnels de respecter le cadre et de créer l’alliance avec la personne accompagnée.
D’ailleurs, dans le domaine de la thérapie et de l’accompagnement, sans alliance, pas de confiance, et le travail ne peut pas se faire.
Attention aux termes employés qui peuvent mener en erreur !
Beaucoup vont parler de diplômes, alors que les formations de sophrologie sont certifiantes, et non pas diplômantes.
Il faut donc parler de certification et uniquement de certification, ou de titre RNCP.
À garder en tête que les sophrologues peuvent pratiquer sans certification puisque c’est le propre des métiers non réglementés.
Maintenant, certains établissements vont demander ces certifications.
En effet, les champs d’action du sophrologue peuvent intégrer les besoins de plusieurs types d’organismes. Maison de retraite, crèche, club sportif, centre de soin… Aussi, la sophrologie trouve sa place en tant que profession libérale.
Afin de vous familiariser avec la profession. Pourquoi ne pas exercer un stage d’initiation chez un professionnel agréé ?
Clairement, les choix de carrière ne manquent pas. Toujours est-il qu’une formation de qualité reste centrale pour ce métier. C’est pourquoi, il convient de sélectionner un prestataire de formation alliant savamment des apports théoriques à la pratique professionnelle. Par ailleurs, l’éthique de l’organisme reste à étudier.
Terminons par un dernier conseil. Vérifiez l’éligibilité des formations au CPF. De ce fait, votre compte professionnel de formation peut prendre en charge une partie du financement. Pratique pour commencer une nouvelle vie de sophrologue.
Aussi, il faut savoir que les formations éligibles au CPF trouvent un référencement sur Pôle-Emploi.
Pour ma part, je me suis formée auprès de l’Institut de formation à la sophrologie (IFS ou autrement appelé Aliotta reprenant le nom de sa fondatrice, Catherine Aliotta). En plus de proposer une pédagogie adaptée, les formations sont toutes reconnues.
Ici, voici une liste des écoles bénéficiant des mêmes critères de qualité. Cette liste est dressée par la Chambre Syndicale de la Sophrologie qui propose un code de déontologie, qui vise à faire respecter le sérieux de la profession.
Optez pour des aides financières si vous êtes éligibles, cela peut grandement aider
Terminons par un dernier conseil. Vérifiez l’éligibilité des formations au CPF.
De ce fait, votre compte professionnel de formation peut prendre en charge une partie du financement.
Pratique pour commencer une nouvelle vie de sophrologue, surtout lorsque vous entamez une reconversion après le salariat.
Les reconversions sont un long parcours qui nécessite des investissements financiers, alors bénéficier de ce droit à la formation peut être d’une grande aide pour lancer son activité.
Aussi, il faut savoir que les formations éligibles au CPF trouvent un référencement sur Pôle-Emploi.
Pour ma part, je me suis formée auprès de l’Institut de formation à la sophrologie (IFS ou autrement appelé Aliotta reprenant le nom de sa fondatrice, Catherine Aliotta). En plus de proposer une pédagogie adaptée, les formations sont toutes reconnues.
Ici, voici une liste des écoles bénéficiant des mêmes critères de qualité. Cette liste est dressée par la Chambre Syndicale de la Sophrologie qui propose un code de déontologie, qui vise à faire respecter le sérieux de la profession.
Quelles sont les certifications reconnues par l’Etat ?
Une certification confère une image de confiance. Cela pour le sophrologue, mais également pour ses clients.
C’est pourquoi, des organismes nationaux apportent de la crédibilité en auditionnant les prestataires de formation. Afin de remplir cette fonction, un référentiel national qualité existe : Qualiopi.
La marque Qualiopi remplit plusieurs fonctions. Premièrement, elle atteste du développement des compétences par son organisme de formation. Les prestataires devant mener des actions récurrentes en ce sens.
Deuxièmement, Qualiopi répertorie efficacement les organismes de formations. Cela facilite l’usage des futurs apprenants et des entreprises.
Autre gage de qualité, l’inscription au RNCP reste un moyen infaillible d’assoir la légitimité d’une formation.
Cette inscription intervient au sein des organismes éligibles à faire passer un examen.
C’est le résultat positif à cet examen qui donne le titre RNCP au sophrologue.
Qu’est-ce que le RNCP ?
Non obligatoire pour exercer en tant que sophrologue, le RNCP reste toutefois fortement recommandé.
Surtout que le contexte des professions non réglementées s’est endurci avec le scandale autour de Doctolib à la rentrée 2022, qui a remis à la lumière du jour la différence entre professions médicales et professions alternatives.
Cette controverse a bénéficié à d’autres plateformes de réservation comme Résalib, ou Médoucine, et une nouvelle organisation se met en place pour les thérapeutes qui ne pourront plus utiliser Doctolib.
Pour information, le Répertoire National de la Certification Professionnelle (RNCP) est édité par France compétences. Cet organisme est, quant à lui, directement lié du Ministère du Travail. Sous sa tutelle, donc.
L’objectif du RNCP consiste à classer les formations selon leur qualification. En ce sens, la certification de l’établissement qui confère les titres RNCP n’est valable que 5 ans.
Cela permet, en outre, de retirer du contenu obsolète des programmes de formation, et de laisser la possibilité de certifier aux organismes certifiants les plus sérieux.
Les niveaux de certifications sont placés sur des échelles d’équivalences, allant du niveau VI (ou niveau 6), au niveau I (ou niveau 1).
Le niveau VI étant le plus faible, avec un niveau brevet des collèges et le niveau I, le niveau le plus élevé avec une équivalence de bac+5 minimum.
Dans tous les cas, en complément de ce titre, le sophrologue certifié par son parcours reste le garant de son éthique professionnelle, et se doit de respecter dans le cadre de la pratique, les règles de la pratique. En aucun cas avoir un titre RNCP garantit la déontologie ou l’éthique.
Toujours emprunt d’une mission d’aider autrui avec des techniques proportionnées, les professionnels sont responsables de leur pratique.
Continuez la découverte de la sophrologie et du breathwork à travers des nouvelles fraîches.
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Les conditions nécessaires au passage de l’examen certifiant
L’accompagnement bénévole de deux personnes minimum sur une durée de 8 semaines
Ces deux accompagnements (à titre bénévole) doivent se tenir sur 8 semaines minimum, à raison d’une séance par semaine (donc 8 séances au total).
Cette contrainte de 8 séances permet de s’assurer que le praticien a élaboré un protocole d’accompagnement complet, suivant les étapes nécessaires qui mettent la personne accompagnée dans les meilleures dispositions pour l’atteinte de ses objectifs.
Cet exercice est excellent pour mettre un pied à l’étrier et commencer à s’exercer, tout en sachant que les personnes accompagnées savent que le professionnel débute et sont en général indulgentes.
Je vous conseille autant de bénévolat que nécessaire pour vous aguerrir !
L’établissement d’un rapport, avec un compte rendu des accompagnements
Ce rapport laisse une trace écrite des deux accompagnements réalisés et permet de prendre du recul sur ce qui a été travaillé.
Comme un rapport d’étonnement, il est possible d’y mettre les ressentis, les feedbacks, et les retours des personnes accompagnées.
Son objectif est certes de le soumettre pour la certification, mais surtout de poser à plat tout le travail d’accompagnement réalisé, avec l’objectif fixé, l’analyse de la situation, et les exercices utilisés au fil des séances, qui doivent être cohérent avec les objectifs de séances.
A la fin de ce rapport, une sorte de projection (ou business plan) est demandée pour encourager le thérapeute à penser à son développement futur et à la croissance de son activité. Ce business plan n’est en aucun cas une étude de rentabilité qui sera jugé par les examinateurs.
C’est plutôt un exercice qui encourage la prise en compte de contraintes dans la vie réelle et le démarrage de l’activité de manière réfléchie (ex: cible de clientèle, placement géographique, …).
Un oral le jour de l’examen, devant des formations de l’organisme de formation certifiant
L’oral permet de démontrer que les connaissances acquises sont maîtrisées.
Des démonstrations d’exercices sont en général demandées.
Des questions sont posées pour justifier les choix des protocoles et des exercices utilisés pendant les accompagnements.
C’est la dernière épreuve qui permet de valider l’ensemble, et si elle est réussie de se faire remettre sa certification RNCP.
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